Et le Volcan encore actif proche de Goma :
Puis, arrivée à la base de Première Urgence à Goma, située au bord du Lac Kivu... Je commence alors à reprendre l'ensemble des documents nécessaires à mon travail.
Des statues congolaises (pygmées) achetées par des collègues.
Des pêcheurs
Après quelques jours, je pars vers Mweso, où je vais pouvoir constater l'état d'avancement d'un des projets sous ma responsabilité. Visite de champs de démonstration des bénéficiaires, qui sont des personnes qui s'était déplacées en raison de l'insécurité dans leurs villages et qui sont retournées chez elles. Le projet les appuie avec des distributions de semences maraîchères et vivrières et les forme techniquement sur des champs de démonstration, formations qu'ils vont pouvoir ensuite appliquer dans leurs propres champs.
Je pars ensuite vers Katwé à environ 2000 m d'altitude qui est ma base principale d'affectation. Voici la vue depuis la base.
Vue de Katwé depuis une piste en amont :
De là, prise en charge du projet sous ma responsabilité, connaissance de l'équipe du projet, résolution de certains problèmes, et visites de champs de démonstration. L'équipe est constituée de 12 personnes (responsable, assistant, chefs d'équipe, moniteurs), qui encadrent elles-mêmes 85 encadreurs donnant les formations aux 25 000 bénéficiaires prévus ! Cette fois les cibles sont diverses : les populations autochtones et retournées, des populations déplacées vivant dans des camps de déplacés en raison de pillages qu'ils ont subi dans leurs propres villages, et des personnes vivant dans les camps mais qui vont cultiver dans leurs propres champs dans leur village (pendulaire). Nous allons cette semaine former les encadreurs sur des biopesticides afin de traiter les choux qui sont victimes d'attaque.
Bénéficiaire devant son champ et le camp de déplacé à Kikuku :
Un peu de bétail quand même.
Une piste, une école, et le camp de déplacé derrière
La situation sécuritaire est calme en ce moment. Il fait étonnamment assez frais, et bien que l'atmosphère est comparable à celle de Guinée et d'Afrique de l'Ouest, certains éléments diffèrent : pas de clôture autour des champs car peu de bétail (il a été le plus souvent pillé), zones très montagneuses et très vertes, et un pays gigantesque. Je n'en ai fait qu'une infime partie, et pourtant j'ai l'impression d'avoir traversé toute la Guinée. Très peu de routes goudronnées, avec des pistes partout. C'est un peu comme si on était sur des chemins de montagne dans les Alpes...
Le jour de marché à Nianzalé :
Il règne une bonne ambiance à Première Urgence, avec une équipe jeune et dynamique!J'aurai souhaité aller en Guinée pour les vacances de Noël, mais malheureusement cela ne sera pas possible, la distance étant trop importante dans un temps court. Djénabou et sa famille vont bien.
Et un petit serpent pour finir...
Bye !
